(Dans le) Sonar : Le Clos Jouve dans la presse
26/10/2024
Portraits croisés d’amants pour toujours - l'Humanité - Octobre 2024
L’art épistolaire passionnel y est porté au plus haut. Dominique Rolin, fière femme de talent, belle jusqu’en son grand âge, s’est éteinte en 2012, à 99 ans. Sollers est mort l’an dernier. Il avait 86 ans. Ils s’étaient rencontrés en 1958. Leur amour absolu a duré jusqu’à leurs fins respectives. En témoignent, chez Gallimard, deux ouvrages croisés ; d’elle, Lettres à Philippe Sollers 1981-2000 et, de lui, Lettres à Dominique Rolin (1958-1980). L’art épistolaire passionnel y est porté au plus haut. Le texte de Stéphane Barsacq se présente sous la forme d’un journal, daté au gré de ses échanges avec l’une ou l’autre. Chez Dominique Rolin priment l’affection joueuse et la coquetterie de l’aînée, sa quête incessante du bonheur, face à un Stéphane Barsacq déférent et ému. Le chapitre sur Sollers et ses « épectases » (le mot, très fort, désigne l’orgasme à sa plus grande intensité) rend compte de l’intelligence sans pareille de celui qui a écrit Portrait du joueur et tant d’ouvrages (80, au bas mot). Le dialogue avec ce jongleur de stimulants paradoxes porte sur une infinité de thèmes : la musique, Mozart, Shakespeare, l’amour, les femmes, la jeunesse actuelle, Dieu, Venise, la France « moisie » – définition qui lui valut tant de diatribes –, la poésie indispensable… L’hommage est de grand style, beau sans être béat, à l’échelle du sujet humain d’exception que fut Sollers. Un article de Jean-Pierre Léonardini 06/10/2024
Admirer - La Croix - Octobre 2024
" De sa double amitié avec Dominique Rolin et Philippe Sollers, Stéphane Barsacq tire un portrait en diptyque, d'une vitalité contagieuse. ... C'est une fête de l'esprit qui en résulte. Stéphane Barsacq n'est pas un échotier. Il appartient à cette espèce menacée de disparition : l'écrivain véritable, raciné, porteur de culture donc d'espérance. Un article de Emmanuel Godo 06/10/2024
Dominique suivi de Epectases de Sollers - Revue Phusis - Octobre 2024
Ce livre de Stéphane Barsacq publié aux remarquables Éditions Le Clos Jouve est passionnant. Tout y est beau : l’écriture, directe, émouvante, amoureuse et sans concession ; les photos, rares, presque secrètes. Dominique Rolin et Philippe Sollers sont là, vivants, souriants, plus libres que jamais, Stéphane Barsacq envoie valser la mort au coin et c’est la vie qui l’emporte comme dans cette phrase concluant une conversation téléphonique où l’auteur affirme « On les aura. » et Dominique Rolin de lui répondre en éclatant de rire : « C’est aussi ma formule. L’important est de ne pas savoir qui est ce « on » mais on les aura ! ». Un article de Jean-François Rouzières 15/09/2024
L’étoile des amants - Causeur - 15 septembre 2024
C’est souvent ironique, parfois mordant, jamais méchant. Sollers était bien au-delà des querelles dignes d’un roman de Pagnol. Il avançait, et sa foulée n’était pas celle de son époque, encore moins de la France moisie qui refuse d’ouvrir les placards de la honte. Encore un extrait : « Mon cher Stéphane, vous revenez de votre île, moi aussi. Allons ensemble dans la vallée du mensonge. Avec joie. Avec gaieté. » Nous y sommes, la guerre du goût fait rage, la victoire n’a jamais été aussi incertaine, mais l’étoile des amants nous guide. Un article de Pascal Louvrier 04/09/2024
Stéphane Barsacq : « Dominique suivi de Épectases de Sollers » - Lettres Capitales - Septembre 2024
"Incroyable et splendide exercice, comme un saut périlleux dans la mémoire littéraire à peine fanée de deux grands noms de la littérature française auquel se livre Stéphane Barsacq dans son dernier livre Dominique suivi de Épectases de Sollers (Éd. Le clos jouve) ! Incroyable parce qu’il fallait avoir le courage et l’envie du témoignage et splendide parce que l’auteur possède l’élégance et l’art rare et noble de se mettre au service de ceux qu’il aime et qui furent ses amis. Cette solarité qui rime avec singularité accompagne son récit pour dire l’amitié, la complicité, la bienveillance envers ces êtres qu’il admire et auxquels il est lié par d’anciens attachements familiaux ou culturels." Un article de Dan Burcea 01/09/2024
Stéphane Barsacq, de Rollin à Sollers, entre Ciel et Terre - Revue Livr'Arbitres - Septembre 2024
« Au fil des pages, Barsacq nous raconte ainsi des promenades de grands promeneurs, qui traversent la vie en esthètes et en dandys, qui cherchent des contre-poisons au monde moderne et ses valeurs de décadence. Ce livre en est un ! Prenez-le d’ailleurs comme une tentative de guérison, contre le désespoir, la bien-pensance, l’air du temps... Pour cela, Barsacq utilise de petites pilules : l’admiration, la poésie, l’amour fou, l’amitié, le désir, la fidélité, l’infini. De quoi être à l’image de ses deux amis : subversif. » Un article de Marc Alpozzo
01/09/2024
Dominique suivi de Épectases de Sollers de Stéphane Barsacq - Revue Mauvaise nouvelle - Septembre 2024
Ce livre, composé de feuilles d'un journal, de lettres, d'aperçus, de brefs récits, d'entretiens et de pensées, échappe avec bonheur aux devoirs parfois forcés des genres littéraires, pour donner, par éclats, ce dont nous nous souviendrons avec gratitude. Nous y sommes invités, non comme des thésards, mais comme des amis, à fréquenter Dominique Rolin et Philippe Sollers, qui, pour le moins, ne sont pas des gens ennuyeux. Entre Dominique Rolin, trop peu connue sans doute, mais si vive et illustre dans la mémoire de ses lecteurs, et Philippe Sollers, très connu, mais sans doute méconnu et souvent mal compris, les affinités apparaissent comme autant de preuves. Cocteau parlait de la « preuve par neuf des neuf Muses ». A chacune revient une forme d'amour, distincte de la suivante. Un article de Luc-Olivier d'Algange
20/08/2024
Dominique suivi de Épectases de Sollers, Stéphane Barsacq - La Cause Littéraire - Août 2024
L’admiration conjugue à merveille sous la plume de Stéphane Barsacq le cœur et le verbe. L’écrivain est un admirateur doué du pouvoir de rendre la vie à ceux qui l’ont (provisoirement) perdue : Dominique Rolin et Philippe Sollers. Il y a tout d’abord ces liens de Dominique Rolin avec la famille Barsacq : à partir de 1956 elle vient passer quelques vacances dans la maison familiale bretonne, le grand-père André, met en scène L’Épouvantail son unique pièce de théâtre, et c’est en toute raison qu’une belle amitié la liera au petit-fils, l’écrivain et éditeur Stéphane Barsacq. De leurs rencontres, de leurs conversations naîtra un petit livre, édité à vingt exemplaires hors commerce en 2011. Cette nouvelle édition, rendue possible par Philippe Bouvier et Frédéric Houdaer, les capitaines au long cours des éditions Le Clos Jouve, s’est enrichie de textes et de photos, pour ne pas oublier nos chers disparus, leur offrir peut-être une autre vie. Un Article de Philippe Chauché 12/07/2023
Le cinéma est sa nationalité - Portrait de Michel Sportisse - Expressions N°761 – du 12 juillet au 29 août 2023
Parmi les nombreux sujets qui pourraient devenir des livres – Il cite Vittorio De Sica ou la guerre d’Algérie –, celui sur le cinéaste René Vautier, cinéaste militant dont le film le plus connu est Avoir vingt ans dans les Aurès, semble le plus avancé. Un article de Jean-Charles Lemeunier 26/06/2023
Sur trois femmes à la hauteur - l'Humanité - Lundi 26 juin 2023
Quand Yannick Bellon (1924-2019) devient cinéaste dans les années 1950, on compte sur les doigts d'une main les femmes derrière la caméra. Un article de Jean-Pierre Léonardini
20/05/2023
Yannick Bellon, toute une tribu d'images - Michel Sportisse - Jeune Cinéma - Mai 2023
Il était temps qu’un ouvrage soit enfin consacré à une réalisatrice aussi particulière que l’auteure de Quelque part quelqu’un, La Femme de Jean, L’Amour violé, et autres films aussi bienvenus (et pas toujours reçus comme ils auraient dû l’être, tel L'Affût) - plutôt que redécouvrir à dates régulières Alice Guy, en la brandissant comme un étendard (en oubliant sa contemporaine étatsunienne Lois Weber, d’une dimension bien plus affirmée). Les articles que lui ont consacrés les revues de cinéma depuis quinze ans (et ce malgré son décès en juin 2019) se comptent sur les doigts des mains — on peut renvoyer sans honte à notre n° 392-393 (février 2019) qui revenait sur son itinéraire, à partir de son ultime D'où vient cet air lointain ? Un article de Lucien Logette 15/02/2023
Un train pour l’abîme - Sonia Mossé - Les Lettres Françaises - Février 2023
Après Fraenkel, un éclair dans la nuit, publié en 2021 et récompensé du prix de l’Académie française, Gérard Guégan poursuit, avec Sonia Mossé, son cycle de récits, non sans ce même souci de concision et d’excellence. Guégan brosse là un portrait attachant d’une jeune femme étonnante, une égérie photographiée par Man Ray, une figure touchante effacée par le temps. D’une certaine façon, l’itinéraire de cette reine sans couronne, jeune effrontée des années 1930 dont la beauté va électriser des peintres comme Balthus, André Derain et autres, s’oppose au parcours de Théodore Fraenkel le médecin militaire, le scientifique de la bande du Certa, un bar du passage de l’Opéra où se retrouvaient Breton, Aragon, Éluard, Desnos, Picabia, Tzara… Pour autant, leurs deux portraits se répondent, s’entrecroisent, se ressemblent autant qu’ils se diffractent, constituant à l’intérieur de cette généalogie du surréalisme une sorte de variation sur le thème : la vie est une aventure de poésie involontaire. Et si cela n’est pas, c’est terriblement ennuyeux. Un article de Pierre-François Moreau 16/11/2022
Sonia Mossé - Marianne - Novembre 2022
L'intelligence de Guégan, c'est avoir choisi celle qui fut une silhouette dans la réalité pour en faire le personnage principal. Là est son travail purement romanesque, dans cette recomposition du passé. Sonia lui permet de mettre en valeur les vraies lignes de forces de la période : la liberté sexuelle naissante – le trio Éluard, Nusch (sa femme), Sonia et la photo des deux femmes par Man Ray – la révolution dans l'imaginaire et la perception – la folie d'Artaud le Momo comme l'exposition surréaliste de 1938 avec l'unique œuvre de Sonia, un mannequin maquillé – le retour à l'ordre pétainiste qui fait de sa politique anti-juive précoce le premier marqueur de son ordre nouveau. Sonia, elle, avec son physique aryen, jouera avec le feu jusqu'à la fin, refusant obstinément de porter l'étoile jaune ou de se cacher, restant à Paris et mangeant chez Lipp avec des officiers nazis à la table d'à côté. C'est ce feu-là que restitue parfaitement Guégan. On le remerciera, par les temps qui courent, de nous réchauffer l'âme de cette manière. Un article de Jérôme Leroy 07/11/2022
Prix René-Leynaud : Une poésie de résistance - Expressions - 7 novembre 2022
On ne peut que saluer les deux ouvrages, celui d’Hélène Lépine pour sa poésie humaniste prenant fait et cause pour les victimes, femmes et enfants, des guerres syriennes, et celui de Judith Wiart, dont les textes jouent subtilement entre plusieurs émotions, assurant une balance équitable entre l’humour et le désespoir. Un article de Jean-Charles Lemeunier 04/11/2022
Sonia Mossé : l’étoile juive - Le Courrier Picard - 4 novembre 2022
Grâce à une narration vive et bien menée – courts chapitres agrémentés de dialogues percutants – Gérard Guégan fait revivre ce destin fracassé et méconnu qu’il a découvert en écrivant son précédent livre consacré à Théodore Fraenkel (Fraenkel, un éclair dans la nuit, éditions de l'Olivier, 2021). Il fait également revivre l’époque de la deuxième guerre à Paris, où l’on voit agir des personnalités (Derain, Cocteau, etc.) à la conduite pas très reluisante, toujours prête à câliner l’ennemi venu d’Outre-Rhin. Un essai remarquable. Un article de Philippe Lacoche 03/11/2022
Sonia Mossé, reine sans couronne - Blog Antifixion - 3 Novembre 2022
Il reste à évoquer ce talent singulier de Guégan à nous forcer l’intimité, les coulisses d’Aragon, Cocteau, Nizan, Derain ou Breton, comme si on les écoutait, par le biais de dialogues vifs et limpides, la description d’une vie de strass et de frivolité, d’instants sans importance recelant le sens de l’époque. Puis à remarquer que son héroïne a quelque chose en commun avec Fraenkel, héros du précédent opus : elle se refuse à écrire. Mais contrairement au médecin du Normandie-Niémen, qui ne cherche qu’à disparaître jusque dans la tombe, elle aime les feux de la rampe, attirer l’attention, resplendir dans l’antimondanité où elle règne sans couronne et sans partage. De ce dernier volume de la saga des années 1920-1930, Guégan a su faire un véritable roman, au sens de cette ancienne définition du roman aujourd’hui oubliée : c’est l’histoire d’une reine qui avait du malheur… Un article de Thierry Marignac 27/10/2022
La reine Sonia - Nouvel Observateur - 27 Octobre 2022
Dans un de ses petits livres vif-argent dont il a le secret, Gérard Guégan, ascendant Sagittaire, biographe des irréguliers et fin connaisseur des surréalistes, ne donne pas seulement à voir le destin météorique de Sonia Mossé, il nous offre de l’entendre au fil ininterrompu de dialogues cinglants. … Ici l’écrivain octogénaire de « Fraenkel, un éclair dans la nuit », retrouve sa jeunesse rebelle et la reine, sa couronne. Un article de Jérôme Garcin 18/10/2022
Sonia Mossé - Le Midi Libre - 18 Octobre 2022
Stéphane Cerri : Avant la guerre, il y a la période surréaliste, où elle a une place très particulière. Il y a très peu de femmes dans ce milieu, à part des muses... Gérard Guégan : C'est sa nature amoureuse qui fait qu'elle n'est pas muse. Elle a réellement une relation privilégiée avec Paul Eluard. Ce qu'elle ne supportait pas dans le surréalisme, c'était le chef, le culte grotesque. Sa nature sensuelle la poussait vers le refus d'un groupe avec des codes, des règles, des lois. Mais en même temps, elle connaissait Jean Cocteau, qui ne s'est pas révélé très courageux. Tout le monde a dû être au courant de son arrestation. C'était un petit milieu entre le Flore, les Deux Magots, Lipp et le fameux restaurant Le Catalan, où j'ai peine à croire qu'il n'y avait pas d'Allemands en civil. Ce qui m'a intéressé, c'est à la fois son côté séductrice, audacieuse, capable de tout. C'est quelque chose que les Français n'aiment pas du tout, contrairement aux Américains. Elle était touche-à-tout. Elle a fait plein de choses. A 18 ans, elle est le modèle de Balthus, elle rencontre Artaud. Elle a une relation amicale avec Giacometti, qu'elle rencontre sans doute à Montparnasse et on lui prête une relation amoureuse avec lui. Elle maîtrisait les choses, elle savait écrire, elle savait s'habiller. Un article de Stéphane Cerri 13/10/2022
Sonia Mossé, une reine sans couronne, Gérard Guégan - La Cause Littéraire - Octobre 2022
Être romancier, c’est notamment avoir le bon goût des dialogues, et Gérard Guégan en possède toutes les saveurs, la force, la vivacité, la légèreté, le trouble, l’arc et la flèche dans la manière de les assembler. Un article de Philippe Chauché
13/10/2022
Sonia Mossé, une reine sans couronne - Vie Nouvelle - Octobre 2022
Un bel hommage à cette muse qu'on a quelque peu oubliée. Un article d'Amélie Meffre 12/10/2022
Sonia Mossé, une reine sans couronne - Le Canard enchaîné - Mercredi 12 Octobre 2022
De Sonia Mossé, il ne reste que quelques portraits lumineux, et des photos de ce mannequin quasi nu qu'elle conçut en 1938 pour l’exposition internationale du surréalisme qui se tint alors à Paris. ... C’est ce destin oublié qu’a choisi de nous raconter Gérard Guégan dans un très émouvant livre. Un article de Nicolas Brimo 03/10/2022
Sonia Mossé : Les clés du réel - Octobre 2022
C’est par la forme déliée de la juxtaposition des fragments que Gérard Guégan évoque le destin de Sonia Mossé. En retraçant les moments d’une existence jusqu’à son embrasement à l’intérieur d’un train de nuit lancé sur l’autre rive de l’Histoire, le romancier fait de son héroïne une pythie, libre et indocile, dont les prophéties n’appartiennent qu’à elle. Un article de Jacques Demange
27/09/2022
Gérard Guégan - Idéaux et débats sur radio Libertaire - Septembre 2022
On n'en finit jamais avec Gérard Guégan, ni avec Sonia Mossé. Gérard Guégan sur Radio libertaire déploie encore à l'infini ce qu'il n'a pas eu le temps d'écrire et y donne d'importantes clés de lecture. Et puis entendre cette voix qui vibre pour Sonia et pour cette époque est un moment assez magique. On ne peut jamais tout dire. Il ne faut jamais tout dire sinon où serait le plaisir de cette double rencontre avec le livre et avec l'auteur. C'est la suite qui importe. Ce qu'on va en faire de cette rencontre. Lire, écouter et partager sans modération Delphine Leger - A propos de l'interwiew radiophonique d’Alexandrine Halliez
18/09/2022
Gérard Guégan - septembre 2022
Parution d'un très beau livre de Gérard Guégan à mi-chemin entre le roman et l'enquête au sujet de Sonia Mossé. Qui fut donc cette jeune femme morte à 27 ans en 1943 à Sobibor ? Actrice, décoratrice et dessinatrice, proche des surréalistes, immortalisée en photo et en dessin par Man Ray, elle fut aussi une amie proche d'Antonin Artaud et de Balthus, avec lequel j'aimais tant discuter. Comme d'autres "muses", de Nadja à Genica, elle avait été jusqu'alors trop peu prise en considération, au point d'apparaître comme la projection de l'imagination de poètes, et non pour ce qu'elle fut en vérité : une très belle femme, débordant de créativité, avec une oeuvre en propre, et un destin tragique. Devant le livre de Gérard Guégan, je me remets à rêver au propos de Chestov, pour lequel tout le pouvoir de la pensée était d'arriver à dire : Socrate n'est pas coupable, Socrate ne va pas mourir, Socrate est vivant. Ainsi de Sonia Mossé. Un article de Stéphane Barsacq 18/07/2022
Jusqu’où la ville - Fabienne Swiatly - Lyon Capitale - Juillet 2022
Dans son dernier ouvrage, Jusqu’où la ville, Fabienne Swiatly nous emmène en promenade, à Lyon. Non sans nous avoir d’abord expliqué, dans une courte préface, comment elle s’est retrouvée dans cette ville. Un article de Caïn Marchenoir
15/03/2022
Les Gens ne se rendent pas compte, un livre qu’on peut classer sous le signe de l’eau - Radio Libertaire - 15 mars 2022
« Les Gens ne se rendent pas compte », un livre qu’on peut classer sous le signe de l’eau. Quand on lit Judith Wiart on a l’impression en même temps d’être au bord d’une rivière, loin des villes, dans un univers plutôt agréable et d’entendre une voix qui se confond avec la voix de l’eau, sa langue est une langue aquatique, on est pris par le rythme, par la force, par la douceur, par l’irruption de l’ironie comme lorsqu’on est assis sur une rivière et qu’on voit passer le monde et ce qu’il en reste. « Les gens ne se rendent pas compte » est un tout petit chef-d’œuvre, « tout petit » non pas en qualité mais parce qu’il est mince, (il fait une centaine de pages), mais quel livre ! Gérard Guégan
29/11/2021
Ralite, ils l'ont tant aimé - La Nouvelle Vie Ouvrière - Novembre 2021
Si on est très contents de la critique d'Amélie Meffre « Jack Ralite, nous l’avons tant aimé » dans la Nouvelle Vie Ouvrière, on est également très tristes d’apprendre que ce sera son ultime numéro. Un article d'Amélie Meffre
22/10/2021
Jack Ralite, nous l'avons tant aimé - Liberté Hebdo - 22 Octobre 2021
Le titre évoque un grand film du réalisateur italien Ettore Scola. La seule photo nous présente Jack Ralite aux côtés de Mikis Theodorákis, Roland Leroy, Jacques Coubard et Marcello Mastroianni. Incontestablement, c’est lui qui tient le rôle principal. Jack Ralite aimait le cinéma (il fut rapporteur du budget à l’Assemblée nationale) et le théâtre où il allait régulièrement. Était-il un acteur ? La comédienne Valérie Dréville raconte que lorsque Vitez montait « Le Soulier de satin », elle devait dire : « Le monde est beau. » Au cours d’une répétition, Vitez l’arrêta et imita Jack Ralite. « Tu vois, ajouta-t-il, lui sait comment le dire et pourquoi le dire. » Un article de Jean-Jacques Potaux
04/10/2021
Jack Ralite, une boîte à idées pour notre présent - l'Humanité - Lundi 4 Octobre 2021
Un livre événement accueille des voix multiples pour rendre hommage à l’ancien ministre, député et maire communiste d’Aubervilliers. Quatre ans après sa disparition, sa mémoire irrigue toujours les vivants. Un article d'Olivier Barbarant
01/10/2021
Le TNP a 101 ans ! - BREF # 4 le journal du TNP - Septembre-octobre 2021
« C’est très curieux d’être jeune quand on est vieux. » Ce mot du philosophe Edgar Morin nous semble de mise pour ouvrir ce centenaire. En effet, comment célébrer une histoire dont les premiers acteurs appartiennent à une époque révolue ? Comment rendre compte des évolutions, des révolutions parfois, accomplies par une institution phare du théâtre public sans en minimiser la complexité ? Comment, enfin, s’enrichir du passé pour réinventer nos métiers et nos arts aujourd’hui et demain ? La crise sanitaire est passée par là et notre centenaire est devenu un « cent-et-unaire ». Articles de : Michel Bataillon, Nathalie Cabrera, Jean-Pierre Léonardini, Olivier Neveux
23/09/2021
Jack Ralite, un poète en politique - France Culture - Septembre 2021
Les éditions Le Clos Jouve ont publié un ensemble de témoignages sur l’héritage de Jack Ralite, infatigable défenseur de la culture. Laurent Fleury, professeur des universités, sociologue de l’art et de la culture, revient sur cette personnalité éprise des artistes et engagée au cœur de la création. Entretien avec Marie Sorbier
20/09/2021
Fabienne Swiatly : Jusqu’où la ville - Remue.net - septembre 2021
Lyon, ville où elle ne voulait pas habiter, est peu à peu devenu le lieu de résidence de Fabienne Swiatly. Elle a vécu un temps dans un appartement situé sur les pentes de la Croix-Rousse avant de s’installer, pendant un quart de siècle, sur une péniche amarrée sur les quais du Rhône. Elle l’a quittée pour vivre non plus sur l’eau mais à proximité, au bord de la Saône. Un article de Jacques Josse
20/07/2021
Jusqu’où la ville, par Fabienne Swiatly - La Croix l’Hebdo - Juillet 2021
C’est une prose poétique forte et rythmée que Fabienne Swiatly a choisie, à travers son nouveau livre, pour décrire la ville de Lyon où elle habite depuis 1983. Elle a voulu capter les lieux, ceux qui les peuplent et tout ce qui fait le charme de cette cité. Y relever ces détails qui ne se remarquent plus, ces injustices qui persistent, cet art qui pousse à même la rue pour tenter de fissurer le béton du repli. « Je sais parfaitement qu’à peine le texte imprimé, la ville, organisme vivant, aura déjà changé de visage », souligne-t-elle. Alors l’écrire. Pour pouvoir, un jour prochain, et comme dans un miroir, s’y souvenir. Un article de Stéphane Bataillon
30/06/2021
Les Éditions Le Clos Jouve et la Boucherie Littéraire - Le M(â)chon(s) - Juin 2021
Nous sommes meilleurs rediffusés... un peu comme ces plats meilleurs réchauffés. Retrouvez les invités de l'émission de Pauline Catherinot : Le Clos Jouve et la Boucherie Littéraire 19/06/2021
Mauro Bolognini, une histoire italienne, Michel Sportisse – La Cause Littéraire – Juin 2021
Il parvient à concilier les exigences en apparence contradictoires : celles d’une esthétique patiemment mûrie et celles de la liberté, de l’imprévu, de la miraculeuse naissance. Michel Sportisse Mauro Bolognini, une histoire italienne est un livre de cinéma, le livre d’un critique inspiré, comme le fut en son temps André Bazin (1) – le meilleur écrivain de cinéma : François Truffaut – ou Gérard Legrand (2). Le critique inspiré possède trois grandes qualités : la description précise des films, leur fine analyse, et la plus parfaite connaissance des cinéastes. Un article de Philippe Chauché
19/06/2021
Rencontre épistolaire avec Philippe Bouvier et Frédérick Houdaer des éditions lyonnaises Le Clos Jouve - La Cause Littéraire – Juin 2021
Philippe Chauché : Enfin quels sont vos projets littéraires pour demain ? Frédérick Houdaer : Un recueil de Fabienne Swiatly, autrice confirmée (publiée à La Fosse aux Ours et chez Bruno Doucey). Toujours dans la Collection Bistra, un long récit très personnel signé Pierre Gandonnière faisant revivre le Lyon underground des années 80 (cabarets, lieux alternatifs, vie nocturne, etc.). Philippe Bouvier : Deux autres livres sont prévus. Un hommage et plus qu’un hommage à Jack Ralite, prévu dans les prochaines semaines. Trois textes de Jack Ralite autour des questions de la culture évidemment, mais également autour de la thématique Travail et Santé au travail qui lui tenait particulièrement à cœur. De multiples amis nous ont confié « leur Ralite » à travers des témoignages. Un entretien de Philippe Chauché
01/05/2021
Mauro Bolognini, des histoires italiennes - Revus et Corrigés - Mai 2021
Après La Rome d’Ettore Scola, Michel Sportisse se penche sur cette filmographie et lui redonne la place qu’il convient de lui accorder, aux côtés des plus grands, Fellini, Visconti, Pasolini ou Antonioni. Un article de Sylvain Lefort
02/04/2021
Mauro Bolognini, une histoire italienne - La Rome d'Ettore Scola – Positif 722 – Avril 2021
Deux jolis ouvrages sur le cinéma italien, préfacés par Jean Antoine Gili, ce qui est déjà une garantie de qualité et de fiabilité. Les auteurs et chercheurs sur le cinéma italien se raréfient chez nous ; c'est pourquoi il est particulièrement agréable d'accueillir en Michel Sportisse un spécialiste enthousiaste et bien informé. Dans les deux ouvrages, l'intuition, l'ébauche de l'idée sont choisies plutôt que le traçage méticuleux. Il en résulte une approche monographique nerveuse, stimulante, qui donne lieu chez le lecteur cinéphile à une réflexion et à un désir de revoir les films. Un article de Christian Viviani 01/04/2021
Michel Sportisse, Mauro Bolognini, une histoire italienne - Jeune Cinéma 406-407 - Printemps 2021
Alors que les grands réalisateurs italiens, Fellini, Visconti, De Sica, étaient identifiables par leur griffe, Bolognini échappait à la grille de lecture : était-ce le même cinéaste qui transfigurait la Rome nocturne, recréait l’étouffoir d’une société sicilienne à la sexualité archaïque « II bell’Antonio/ Le Bel Antonio » (1960), ou offrait un portrait exaltant d’une femme libre au XVIIIe siècle « Mademoiselle de Maupin » (1966) ? Qui, classé comme « esthète », se mêlait, avec « Metello » (1970) de retracer les luttes des ouvriers du bâtiments dans la Florence de 1900 ? De cette difficulté à être commodément répertorié résultait une évidence - passer si aisément d’un genre à l’autre, mélodrame, film social, drame politique ou mondain, n’est pas signe d’un auteur. La preuve : aucune monographie ne lui avait été encore consacrée et l’ouvrage de Michel Sportisse est le premier livre à ouvrir la brèche. Le livre est court, publié dans la même collection que sa précédente étude sur Ettore Scola et l’auteur en précise d’entrée la modestie et « les limites éditoriales fixées ». Peut-être modeste par sa taille, 150 pages de texte, mais pas par son acuité et la finesse de son approche. Un article de Lucien Logette
31/03/2021
Mauro Bolognini, une histoire italienne, de Michel Sportisse - L’avant-scène cinéma 680/681 - Février/Mars 2021
La carrière inégale, c’est-à-dire faite de films magnifiques et de quelques échecs évidents, de Bolognini, méritait donc cette première longue et minutieuse analyse menée par Michel Sportisse pour l’entreprenant éditeur lyonnais Le Clos Jouve. Il y étudie historiquement et esthétiquement les films de Bolognini, fait justice du jugement réducteur qui en ferait un sous-Visconti. L’accusation de formalisme touchait aussi le Milanais et Sportisse écrit justement qu’ils étaient tous deux chacun à leur façon, des chercheurs du temps perdu. Un article de René Marx
19/03/2021
Sammy Sapin - Fête du Livre de Bron - Sylvain Fourel de la librairie La Voie Aux Chapitres - Mars 2021
Quand Sylvain Fourel de la librairie La Voie Aux Chapitres nous parle de son coup de coeur pour « J'essaie de tuer personne » de Sammy Sapin aux éditions Le Clos Jouve lors de la Fête du Livre de Bron (ça commence à 2,25 mn).
03/02/2021
Michel Sportisse - Mauro Bolognini, une histoire italienne - Culturopoing.com - Février 2021
Michel Sportisse procède avec une minutie qui force le respect. Il décrit très précisément les œuvres littéraires qu’adapte Bolognini, les resitue dans leur époque et analyse avec acuité les procédés cinématographiques employés par le cinéaste pour réussir ses transpositions à l’écran. L’auteur ne perd jamais de vue cette question de l’esthétique et remet brillamment en question les préjugés qui perdurent à l’endroit de l’œuvre de Bolognini, montrant que ce goût pour l’Histoire, la littérature et le décorum s’inscrit logiquement dans une volonté de revenir sur le passé pour éclairer le présent. Si la fin de carrière du metteur en scène paraît moins brillante (l’auteur souligne qu’en découvrant « La Vénitienne », on « pourra reprocher à Bolognini des travers maniéristes »), elle ne doit pas faire oublier une œuvre qu’on a très envie de redécouvrir après la lecture de ce pénétrant essai. Michel Sportisse a parfaitement atteint son objectif : réhabiliter le cinéma de Bolognini et lui redonner sa place au sein d’une histoire du cinéma italien dont on n’a pas fini de (re)découvrir la richesse… Un article de Vincent Roussel
08/01/2021
Un livre de Michel Sportisse : voyage en Italie - Expressions - Janvier 2021
Après « La Rome d’Ettore Scola », un livre paru l’an dernier au Clos Jouve, le Vénissian Michel Sportisse récidive chez le même éditeur avec Mauro Bolognini, une histoire italienne, premier ouvrage édité en français sur le cinéaste. Les connaisseurs le savent, on peut accorder toute sa confiance au critique Jean Antoine Gili lorsqu’il s’agit du cinéma italien. Et Jean Antoine Gili écrit, dans sa préface à Mauro Bolognini, une histoire italienne que vient de publier le Vénissian Michel Sportisse aux éditions Le Clos Jouve : « Mauro Bolognini ne jouit pas — aussi bien en Italie qu’en France — de la réputation qu’il devrait avoir. Le livre de Michel Sportisse arrive à point nommé pour mettre en relief la carrière d’un cinéaste d’exception. » Un article de Jean-Charles Lemeunier
11/09/2020
Le ravissement de Judith W. - Liberté Hebdo - Septembre 2020
« Le Jour où la dernière Clodette est morte » est finalement, et c’est le plus important, un livre dont on sait, avant même qu’on l’ait terminé, qu’on le relira, qu’on ira y pêcher un fragment de temps à autre, celui-ci par exemple qui rend compte parfaitement de cette manière de stase temporelle que connaissent les profs ou ceux qui l’ont été en songeant à leurs anciens élèves qu'ils ne voient plus : « Je pensais jusqu'à aujourd'hui que mes anciens élèves restaient à vie dans une espèce d'état immuable d'adolescence. Une nature d'élève permanente, en quelque sorte. En fait, non. Ils travaillent, voyagent, vivent en Bulgarie, repartent pour le Cambodge et font leur course au Super-U Croix Rousse où ils ont trente-huit ans. » Un article de Jérôme Leroy
13/07/2020
Il y a trente ans disparaissait Antoine Vitez - l’Humanité - Juillet 2020
L'annonce de sa mort, le 30 avril 1990, à l'âge de 59 ans, a plongé le monde de la culture dans l’abattement. Vitez fut un metteur en scène d'exception, un professeur admiré, un grand directeur de théâtre. Il avait l'étoffe des plus grands. ………………… Les éditions Le Clos Jouve ont réédité, il y a quelques mois, un livre écrit à chaud après la disparition de Vitez, une longue épitaphe qui redonne chair et vie à cette épopée Vitez. Il se lit d’une traite, aborde l’homme de théâtre et l’homme politique sans détour, témoigne d’une connaissance réelle et d’une admiration sans bornes pour Vitez. C’est celui de Jean-Pierre Léonardini, « Profils perdus d’Antoine Vitez », qui se pose en passeur de mémoire et de réflexion. Un article de Marie-José Sirach 10/07/2020
Poésie soignante - Lyon capitale - Juillet 2020
Dans ce qui est mais n’est pas tout à fait un recueil de poésie au sens classique du terme, l’auteur, infirmier de profession, nous raconte son expérience de soignant depuis l’obtention de son diplôme jusque dans les gestes du quotidien les plus intimes et périlleux, les rencontres souvent touchantes parfois saugrenues que la maladie met sur sa route. Dans un style très dépouillé qui, à la manière du soignant, se met en quête du geste parfait car il ne peut en être autrement, avec autant d’humour que de gravité, Sammy Sapin met ainsi en lumière la passion qui anime ces praticiens, leur solitude aussi, leurs difficultés matérielles et psychologiques. Autant de choses qui résonnent drôlement dans le contexte actuel d’un système hospitalier exsangue et sorti (si tant est que ce soit le cas) sur les genoux de la crise du coronavirus. Une réalité terrible que l’auteur, en soixante-douze fragments comme autant de tranches de vie ou de réflexions, parvient à rendre éminemment poétique. Un article de K. M. 04/07/2020
Festival d'Avignon : souvenirs de la cour d'honneur - Le masque et la plume - France inter - Juillet 2020
Armelle Héliot : un livre, « Profils perdus d'Antoine Vitez », de Jean-Pierre Léonardini, éditions Le Clos Jouve (49' 30"). 30/06/2020
Trente ans après - Profils perdus d’Antoine Vitez - Revue Faites entrer l’infini - juin 2020
Dans les dernières lignes de son dernier roman, « Encre sympathique » Patrick Modiano écrit : « On n’oublie jamais les passagers de ces cars d’été et d’hiver que l’on prenait en d’autres temps. Et si l’on croyait les avoir oubliés, il suffisait de se retrouver un jour avec eux, côte à côte, et d'observer leur visage de profil, pour se les rappeler. » Dans le dénuement lumineux du dénouement, ces deux phrases jouent un rôle décisif ; elles ont, aussi, rencontré la reparution, réparation bien venue trente ans plus tard, de « Profils perdus d’Antoine Vitez ». L’ouvrage modeste en volume, avait paru aux éditions Messidor, dans la collection Libres propos. Cette liberté de propos, et de ton, on ne peut s’étonner de la trouver, trente ans plus tard, dans un état de fraîcheur que seul peut expliquer l’immense tenue d’Antoine Vitez et la grande acuité du regard, bienveillant et sans concession, que porte sur lui Jean-Pierre Léonardini. … Puisque la lecture-relecture de « Profils perdu d’Antoine Vitez » nous est cette année proposée, jetons-nous dans le vif. Au cœur de ces vies d’une intense richesse, l’art théâtral est trop éphémère pour que nous puissions le laisser filer quand un instant il est arrêté dans la grâce de l’écriture. Un article de Vincent Taconet 29/06/2020
Judith Wiart, une délicieuse petite musique … - Lyon Capitale - Juin 2020
A la lisière entre chroniques et poésie, l'écriture fine et précise de Judith Wiart fait danser l'esprit du lecteur. De joie. Un article de CM 24/06/2020
Judith Wiart : on achève bien les clodettes - Le petit bulletin - 24 juin 2020
Avec « Le Jour où la dernière clodette est morte », paru aux toutes fraîches éditions Le Clos Jouve, la Lyonnaise Judith Wiart livre un court roman fragmentaire qui fait jaillir les souvenirs et les anecdotes existentielles comme autant d'éclats de vie plantés dans un présent à fleur de peau. Un article de Stéphane Duchêne 24/06/2020
Éditions Le Clos Jouve : « créer sa propre chaîne du livre » - Le petit bulletin - 24 juin 2020
Fringants cinquantenaires dont les vies au croisement du militantisme, de la littérature et de la cinéphilie n'ont pas réussi à émousser les envies et les utopies, Frédérick Houdaer et Philippe Bouvier ont fondé il y a plusieurs mois à la Croix-Rousse une petite maison d'édition farouchement indépendante, Le Clos Jouve, qui fait déjà beaucoup parler. Et vient d'éditer deux textes, bijoux de concision à la résonnance politique qui n'ont pas tardé à rencontrer le succès, « Le Jour où la dernière clodette » est morte signé Judith Wiart et « J'essaie de tuer personne de Sammy Sapin ». Rencontre avec deux personnages. Un article de Stéphane Duchêne 24/06/2020
Sammy Sapin : silence, hôpital - Le petit bulletin - 24 juin 2020
Ce qui frappe d'emblée c'est la forme, à l'os, de l'écriture, cette "poésie documentaire". Qui nous rappelle que la poésie peut (encore) prendre aux tripes et vous les retourner. Et que les muses peuvent porter des blouses ou des sondes urinaires. Un article de Stéphane Duchêne 13/06/2020
Tout disparaîtra - L’université syndicaliste - Le magazine du SNES - 13 Juin 2020
... Très beau premier livre dans lequel l'autrice sauve de la disparition des fragments d'images vues, de mots, de voix et chansons entendues, de moments vécus. Le « je t'aime » d'un cousin malade, la tête baissée d'une mère d'élève dans le bureau de la CPE, le défilé des prétendants sur l'écran Tinder d'une voisine de bus ... La vie extérieure, singulière et poétique. Un article de Cécile Exbrayat 09/06/2020
J’essaye de tuer personne de Sammy Sapin - Radio Libertaire - Juin 2020
Radio Libertaire ayant momentanément fermé ses studios pour cause de pandémie, l'émission d'Alexandrine Halliez, « Idéaux et Débats », au cours de laquelle je dis grand bien de « J'essaie de tuer personne » de Sammy Sapin aux éditions Le Clos Jouve (à partir de 1h08), du « Cafard » d'Ian McEwan aux éditions Gallimard et du « Journal 1954-1960 » de Jacques Lemarchand aux éditions Claire Paulhan. Une chronique de Gérard Guégan 04/06/2020
Rendre les arts : La production littéraire - Sammy Sapin - Radio Nova - Juin 2020
Les acteurs du monde de la culture, tant ceux qui la font que ceux qui la vendent, ont tous été durement impactés par la fermeture généralisée des établissements publics pendant le confinement. Maintenant que l'on peut de nouveau sortir de chez soi. Ils continuent malheureusement de vivre des temps difficiles, soit parce qu'ils doivent se confronter à la difficile gestion des contraintes sanitaires, soit parce qu'ils ne peuvent toujours pas exercer leur profession. Nova leur donne donc la parole, avec une série d'interviews dans « Comment te dire ? » réservée aux défenseurs de la culture à Lyon. Dixième volet de cet état des lieux culturel avec Claude Amauger, co-créateur des éditions Tanibis, spécialisées dans la bande dessinée alternative, et Sammy Sapin, auteur de « J'essaie de tuer personne », sorti trois jours avant le début du confinement aux éditions Le Clos Jouve. Après être chacun revenu sur la façon dont ils géré le confinement, Sammy discute du contenu de son livre, particulièrement d'actualité étant donné qu'il raconte en 72 poèmes le quotidien de ses débuts en tant qu'infirmer, et Claude des sorties à venir sur Tanibis. Une émission de Lucile Lhermitte 02/06/2020
Le Jour où la dernière clodette est morte par Judith Wiart - Le Progrès - Juin 2020
Notations brèves issues du blog de l’autrice, poèmes, chansons dont la musique est donnée par le rythme et l’écriture. Qui frappent juste, dans l’humour et la mélancolie. Un de nos coups de cœur de cette rentrée de printemps. Un article de Nicolas Blondeau 27/05/2020
Tu vas lire (en circuit court) - Le petit bulletin - Mai 2020
Parmi les ouvrages les plus enthousiasmants on notera « Le jour où la dernière clodette est morte » de Judith Wiart aux éditions Le Clos Jouve, et pas seulement pour son titre — par ailleurs trompeur : aucune clodette n'a été abîmée pendant l'écriture de ce livre. L'autrice y retrace au moyen d'une écriture fragmentaire et protéiforme des souvenirs d'enfance, de courts flashes du passé ou du présent revenus à la surface et quelques belles réflexions sur sa condition de professeur et son rapport aux élèves ; dit comme ça, ça ne paie pas de mine, mais c'est absolument savoureux et touchant, comme une autobiographie clairsemée et impressionniste en forme de haïku qui restitue la petite essence d'une vie comme les autres et néanmoins unique. Un article de Stéphane Duchêne
24/05/2020
Rentrée littéraire et printanière pour le déconfinement ! - Le Progrès - Mai 2020
Les rentrées littéraires se multiplient. Après celle de septembre, celle du début d’année, voici celle du printemps. Une dizaine d’ouvrages d’auteurs de notre région seront publiés d’ici fin mai. Passage en revue. « Le Jour où la dernière clodette est morte » par Judith Wiart. Notations brèves issues du blog de l’autrice, poèmes, chansons dont la musique est donnée par le rythme et l’écriture. Qui frappent juste, dans l’humour et la mélancolie. Un de nos coups de cœur de cette rentrée de printemps. « J’essaie de tuer personne par Sammy Sapin ». Infirmier, écrivain… Sammy Sapin fait entendre une voix attachante et singulière. Pour dire la détresse de tous ceux laissés sur le bord du chemin. Un article de Nicolas Blondeau 24/05/2020
Entretien avec Sammy Sapin - La rentrée de printemps des auteurs d'Auvergne-Rhône-Alpes - MAI 2020
Rencontre avec Sammy Sapin autour de « J’essaie de tuer personne » aux éditions Le Clos Jouve, dans le cadre de la rentrée « confinée » des auteurs d'Auvergne-Rhône-Alpes Livre et Lecture. Danielle Maurel : Sammy Sapin, vous avez récemment publié un récit poétique aux éditions Le Clos Jouve. Vous y relatez vos débuts dans le métier d’infirmier, les doutes, les émotions, la dure réalité, la fiche de paie qui ne fait pas rêver. Autant dire qu’en ces temps de crise sanitaire, votre texte ne manque pas d’une dimension politique. Sammy Sapin : C’est très vrai, je pense qu’il y a forcément un aspect politique qui se dégage du texte, même si mon intention première n’était pas de faire passer un message particulier. Je suis surtout parti de mon expérience d’infirmier, de ce que je remarquais, de ce que ça bousculait en moi. Mais quand on veut parler de ce métier, on en vient naturellement à aborder les conditions de travail, le salaire, les conséquences de la gestion actuelle des hôpitaux. On peut difficilement passer à côté vu l’état où se trouve l’hôpital public aujourd’hui. Ces politiques marquent profondément les soignants qui les subissent, qu’ils découvrent ou non le métier. Sur ce plan-là, je pense qu’on a atteint un point de non-retour. La crise sanitaire le met davantage en lumière, mais dans tous les cas, à mon avis, s’il n’y a pas soulèvement, il y aura effondrement. Un article de Danielle Maurel 24/05/2020
Entretien avec Judith Wiart / La rentrée de printemps des auteurs d'Auvergne-Rhône-Alpes - MAI 2020
Septième entretien de la rentrée de printemps confinée des auteurs d'Auvergne-Rhône-Alpes avec l'auteure Judith Wiart pour « Le jour où la dernière clodette est morte » à paraître aux éditions Le Clos Jouve. Un entretien de Joël Bouvier 21/05/2020
J’essaie de tuer personne - Voyage d’un infirmier au pays de son métier - Les Potins d'Angèle - mai 2020
Même pendant la période du confinement, les éditeurs lyonnais ont continué de produire des textes. Voici une nouvelle livraison des éditions Le Clos Jouve. Avec le regard de celui qui découvre et qui sait que désormais ce sera son quotidien. Le livre est fait de petits textes, soixante-douze, en vers non rimés, de la poésie du quotidien, parfois brutale, parfois tendre, parfois crue, parfois triviale comme la vie ordinaire. Un article de Pierre Gandonnière 08/05/2020
Un poème pour la route – La Croix Hebdo – Mai 2020
Sammy Sapin nous raconte, en poèmes, les souvenirs de ses premières années d’infirmier. Des scènes vécues au plus proche des corps, des émotions, des situations rendues tendres ou comiques malgré, ou à cause de, la souffrance tout autour. Sans rien enjoliver de cette confrontation nue avec les malades et les autres soignants. Les peurs, les cris et les sourires de chacun. Sans emphase ni misérabilisme, Sammy Sapin dépeint son expérience « en première ligne » avec justesse, sincérité et une écriture d’une grande fluidité. Un article de Stéphane Bataillon 31/03/2020
J’essaie de tuer personne de Sammy Sapin - Sitaudis.fr, poésie contemporaine - Mars 2020
Mieux qu’un reportage ou un roman « en immersion », soixante-douze poèmes brefs nous montrent l’hôpital vu de l’intérieur par un infirmier, un infirmier vu de l’intérieur par l’hôpital qui l’habite : leur osmose, avec nécessaire prise de distance, humour vital. Pas plus que la métaphore militaire (front, première et deuxième lignes, arrière), celle du spectacle ne peut convenir : séries où le médecin tiendrait le premier rôle et l’infirmière, si elle est amoureuse de lui et se suicide à la fin, le second. « Rien de plus infilmable » que les « ombres ménagères », ou « une aide-soignante qui fait son travail », les « figurants » et « ceux qui n’apparaissent pas ». On a beau les applaudir, ils ne jouent pas les héros, même s’ils font « pour la gloire » tout ce qu’ils font : « Quand on me demande mon métier je dis : infirmier. // Si on me demande ensuite comment c’est, je dis : / c’est bien. J’essaie de tuer personne. // (…) / Il y a toujours des risques. / On est toujours responsables. / C’est pour ça qu’on est si bien payés ». Un article de François Huglo 24/03/2020
Frapper une médaille - Profils perdus d'Antoine Vitez – I/O La gazette des festivals – Mars 2020
L’autre profil de l’artiste, cette autre face de la « médaille » que Léonardini s’est proposée de frapper, c’est bien celui de l’homme politique, convaincu de la nécessité d’un théâtre « violemment polémique », capable de faire bouger les lignes de la société dans son ensemble, ancré dans la banlieue rouge d’Ivry tout autant que dans les grands théâtres parisiens (à Chaillot puis au Français). La parole du deuil qu’est celle de Léonardini, née dans l’émotion de la perte, résonne trente ans plus tard avec autant de force et d’engagement. Nous parvient alors une multiplicité de fragments d’un monde théâtral quasi disparu, mais que la plume du critique parvient à ranimer par éclats saisissants, dressant une stèle de mots à l’un des plus grands metteurs en scène français du XXe siècle. Un article de Noémie Regnaut 21/03/2020
La Rome d’Ettore Scola – 1895 Revue d’histoire du cinéma – Printemps 2020
Dans cette monographie préfacée par Jean Antoine Gili, l’auteur cerne les liens entre le cinéaste et sa ville et décrit, de film en film, la source d’inspiration qu’a constitué Rome pour l’auteur. De ce point de vue, des films comme « C’eravamo tanto amati / Nous nous sommes tant aimés », « Brutti, sporchi e cattivi /Affreux sales et méchants », « Una giornata particolare / Une journée particulière », « Gente di Roma », en sont une parfaite illustration. Il s’attarde aussi sur des thèmes spécifiques tels que la famille, la comédie, les contradictions du miracle économique, l’idéal politique, fascisme et résistance, quitte à perdre un peu de vue le rapport du cinéaste avec la ville. Le livre se clôt avec un texte de Jack Ralite paru dans l’Humanité lors du décès du cinéaste où, citant Sophie Wannisch, celui-ci déclarait de son ami qu’il donnait « des forces pour renouveler quelque chose qui permettait d’habiter le monde ». 16/03/2020
Émission spéciale cabaret poétique avec Damon, Houdaer, Le Querrec et Sapin - Radio Canut - Mars 2020
Une émission radiophonique accueille Frédérick Houdaer, créateur du cabaret poétique qu'il a créé il y a dix ans. Grégoire Damon, Perrine Le Querrec, Sammy Sapin nous feront entendre des extraits de leurs dernier livres. « Un peu plus ample, un peu moins moche », Grégoire Damon, éditions Vanloo. « Rouge pute », Perrine Le Querrec, éditions La Contre allée. « J'essaie de tuer personne », Sammy Sapin, éditions Le Clos Jouve. 09/03/2020
Sammy Sapin, J'essaie de tuer personne – Blog Jacques Louvain – Mars 2020
Et l'infirmier, fourbu, vermoulu, vaincu après trois gardes de nuit, trente-six heures en tout, rentre chez lui sans pouvoir moufter. « Tu ramènes trop de travail à la maison », dit la compagne. D'où, peut-être, la nécessité d'écrire. Pas pour se plaindre et larmoyer, non, juste pour dire ce qui est. L'hôpital va mal depuis des années. Les maisons de retraite ne se portent guère mieux. Bref, c'est tout un édifice qui craque de partout. Auquel les soignants font semblant de s'habituer. Malgré l'odeur de la merde. … « J'essaie de tuer personne » de Sammy Sapin n'est pas sans rappeler l'univers frigorifique de Joseph Ponthus dans son roman versifié « À la ligne ». Lisez-le et soutenez ainsi les jeunes et prometteuses éditions Le Clos Jouve. Un article de Dominique Boudou 01/03/2020
Pour la gloire - Revue Artifice de L' ARALL - Mars 2020
Dans « J'essaie de tuer personne », on rit, on voit du pays, des soignants, des patients de toutes sortes. À la lumière artificielle de son écriture, forcément au scalpel, l’écrivain les regarde tous bien en face, nous regarde bien en face, se regarde bien en face. C’est cru, c’est cruel, c’est juste. Un article de Laurent Bonzon 21/02/2020
Pour ne pas oublier Antoine Vitez – Le Courrier Picard – Février 2020
« Les pages qui suivent ont été écrites à chaud, sous le coup de l’émotion provoquée par la disparition foudroyante d’Antoine Vitez. C’était écrit dans l’urgence de la perte. » Titulaire d’une écriture élégante et littéraire, Jean-Pierre Léonardini dresse un portrait vif et précis du grand metteur en scène, acteur et poète, sans oublier ses relations – essentielles – avec le Parti communiste. Passionnant. Un article de Philippe Lacoche
20/02/2020
J’essaie de tuer personne de Sammy Sapin - Le Grain de sel - Février 2020
« Tant qu’on ne s’est pas occupé/de vieilles dames dépendantes on ne réalise pas à quel point/les jeunes femmes indépendantes/sont formidables:/elles se lavent toutes seules choisissent elles-mêmes leurs vêtements le matin/se parfument seules/vont toutes seules/aux toilettes » Toutes ces compétences soi-disant évidentes nous ont coûté des efforts considérables dans notre petite enfance. Prendre conscience de ce qui n’est pas évident, c’est peut-être ça, être infirmier. En tout cas, c’est certainement ça, être écrivain. Un article de Grégoire Damon 19/02/2020
Le cinéma comme il s'écrit - l'Humanité - Février 2020
Un livre nécessaire qui se termine sur l'hommage de Jack Ralite dans l'Humanité du 21 janvier 2016, à la mort d'Ettore Scola : « Aujourd’hui, je pense beaucoup à lui. J'ai tellement aimé cet homme et son cinéma, véritable oeuvre de "démocratie insurgente", comme aurait dit Miguel Abensour .» Un article d'Émile Breton 15/02/2020
Le cinéma dans les livres - La Rome d’Ettore Scola – Jeune Cinéma – Février 2020
On pouvait imaginer, après sa disparition il y a tout juste quatre ans, qu’une filmographie désormais bouclée allait déclencher quelques retours d’attention ; apparemment, le livre de Michel Sportisse est le premier, tout au moins de ce côté-ci de la frontière, à ouvrir le tir. L’analyse est fouillée, à proportion de l’importance du film, « Se permettete parliamo di donne » donnant lieu, évidemment, à un développement moindre que « Brutti, sporchi e cattivi / Affreux, sales et méchants » (1976). Chacun étant traité soit séparément – les trois chefs-d’œuvre, osons le mot, cités plus haut –, soit selon une approche globale, via Stefania Sandrelli dans ses divers personnages : cinq titres, de « C’eravamo tanto amati » (1974), à « Gente di Roma » (2003) ou à travers l’Histoire « La famiglia » (1987), « Concorrenza sleale » (2001). Si ces approches ne remettent pas en question tout ce que nous savions, elles manifestent une connaissance précise du réalisateur et de ce qui constitue son univers qui fait de l’ouvrage un petit vademecum fort utile pour qui voudrait, de façon essentielle, (re)parcourir l’itinéraire tracé par Scola. Lucien Logette - Jeune Cinéma - Février 2020 03/01/2020
Léonardini, Vitez et Le Clos Jouve - Chantiers de culture – Janvier 2020
« Le chagrin est intact et la consolation impossible », écrit Jean-Pierre Léonardini dans ses « Profils perdus d’Antoine Vitez ». Paru sous le coup de l’émotion provoquée par la disparition foudroyante en 1990, il y a trente ans déjà, du metteur en scène, poète et photographe, le recueil est bienheureusement réédité au Clos Jouve, une jeune maison d’édition nouvellement créée à Lyon, sur les pentes du quartier de la Croix-Rousse. À peine une cinquantaine de pages, certes, pourtant d’une sensible émotion contenue et d’une puissante évocation créatrice… Un article de Yonnel Liégeois 02/01/2020
Le Clos Jouve – Avis de naissance attendue ! - Couleur Café Citoyen – Janvier 2020
Dans une période éditoriale où seul le roman semble privilégié, les éditions Le Clos Jouve viennent de naître à Lyon, avec la ferme intention de publier tout texte à leurs yeux essentiel (inédit ou épuisé), sans rien s’interdire : ni le champ littéraire, ni le champ politique, ni le champ historique. Un entretien vidéo de Quentin Strousser et Jean-Philippe Bonan 01/12/2019
L'exigence de l'édition - Vie Nouvelle - décembre 2019
La maison d'édition lyonnaise Le Clos Jouve publiait à l’automne trois premiers ouvrages de qualité. Elle s’apprête à nous en livrer quatre autres en 2020. Retour sur une naissance prometteuse. Un article d'Amélie Meffre 21/11/2019
Le Clos-Jouve sort les livres de leur enclos - La tribune de Lyon - Novembre 2019
À côté de courts textes de fiction / non-fiction comme celui de Kratochvil, on aperçoit des petites merveilles au grand nom remonter à la surface : « les Profils perdus d’Antoine Vitez » signé du grand critique dramatique et néanmoins théatral de L’Huma, Jean- Pierre Léonardini et un essai de Michel Sportisse relatant les 1001 chemins de traverse de « La Rome d’Ettore Scola ». Un article de Luc Hernandez 31/10/2019
Petits portraits d'instants présents - Les Potins d'Angèle - Octobre 2019
Jindra Kratochvil voit le monde par petites touches et on n’est pas sûr que ce soit le monde. En tous cas, pas celui-ci. Mais on n’est pas sûr. Toutes mes pensées ne sont pas des flèches est un recueil de petites histoires, très courtes, soixante-douze en tout, comme des poèmes en prose ou des mini-romans-timbres-postes. Un article de Pierre Gandonnière 25/10/2019
Un livre sur Ettore Scola : nous l’avons tant aimé - Expressions - Octobre 2019
Publié chez un nouvel éditeur lyonnais, Le Clos Jouve, « La Rome d’Ettore Scola » ne s’attarde pas seulement sur le décor de la majorité des films de Scola. En fin connaisseur, Michel Sportisse étudie avec beaucoup d’attention les films et leur contexte politique. Un article de Jean-Charles Lemeunier 23/10/2019
Un éditeur à deux têtes vient de naître - Les Potins d'Angèle - Novembre 2019
Dans la plus pure tradition Lyonnaise (La fosse Aux Ours, Les Traboules), elle portent le nom de l'endroit qui les a vu naître : Le Clos Jouve. Dans la plus pure tradition croix-roussienne, c'est un bistrot, le café neuf, 32 BD de la Croix-Rousse. Un article de Pierre Gandonnière 25/09/2019
Le Clos Jouve : L'édition à rebrousse-poil - Le Grain De Sel - Septembre 2019
Pour monter une maison d’édition aujourd’hui, il faut une bonne dose d’héroïsme ou une tendance kamikaze. C’est sans doute un mélange des deux qui a poussé Philippe Bouvier et Frédérick Houdaer à fonder les toutes jeunes éditions Le Clos Jouve. L’un est militant depuis 35 ans, agitateur culturel depuis 25 ans, syndicaliste principalement autour des questions de la santé au travail et de l’éducation populaire depuis 20 ans, cinéphile depuis toujours; l’autre, écrivain, éditeur, a dirigé deux collections déjà, donnant naissance à une trentaine de titres. Un article d'Etienne Mora 18/09/2019
Une nouvelle maison d’édition made in Croix-Rousse - La tribune de Lyon - Septembre 2019
Philippe Bouvier et Frédérick Houdaer viennent de lancer les éditions Le Clos Jouve. Un article de Romain Desgrand |
Les Editions Le Clos Jouve
4 rue Perrod
69oo4 Lyon
4 rue Perrod
69oo4 Lyon
Suivez-nous sur :